Élections européennes : Position de Benoît Biteau (EELV)

 

 

Résumé des pris­es de parole de l’eurodéputé (alors can­di­dat) le 16 mai 2019 lors d’un débat organ­isé à Rochefort (17) par des organ­i­sa­tions mem­bres de la plate­forme Pour une autre PAC.

 

 

 

Constat :

  • Le nom­bre de fer­mes a été divisé par 2 en 20 ans”.
  • “80% des aides de la PAC revi­en­nent à 20% des agricul­teurs(moyenne à l’échelle européenne, NDLR) .
  • La France n’est pas cohérente sur sa poli­tique de réduc­tion de l’usage des intrants chim­iques (notam­ment les antibi­o­tiques dans l’élevage et le glyphosate). Par exem­ple, elle accepte d’im­porter du soja OGM, qui doit être cul­tivé avec du glyphosate. 

 

Vision & Ambition : 

  • Il faut repar­tir d’une page blanche[1]
  • Par­tir du ter­rain pour met­tre en oeu­vre des nou­velles pra­tiques à échelle locale avant de pren­dre des ini­tia­tives poli­tiques qui appuie ce changement.
  • Pass­er par des logiques région­al­isées afin de “mieux coller aux ter­ri­toires et aux attentes socié­tales”.

 

Propositions liées à la réforme de la PAC :

  • Rompre avec la logique de piliers [2]
  • Met­tre en place de Paiements pour Ser­vices Envi­ron­nemen­taux (PSE). Ces derniers rémunèr­eraient les paysan·ne·s pour les  pra­tiques agri­coles vertueuses pour l’environnement qu’ils met­tent en place. 
  • Ren­forcer la con­di­tion­nal­ité des aides (c’est-à-dire les con­di­tions de base à respecter pour avoir accès aux paiements du pre­mier pili­er) pour inciter à la prise en compte de l’environnement.

 

[1] En effet, pour les futures négo­ci­a­tions sur la réforme de la PAC, deux options sont pos­si­bles. Soit les eurodéputé·e·s déci­dent, comme le souhaite Benoît Biteau, de repar­tir d’une feuille blanche, soit ils et elles repren­dront les textes actuels pour les mod­i­fi­er à la marge.

[2] Aujourd’hui, la PAC est divisée en deux piliers. Le pre­mier (70% du bud­get) attribue des “aides directes” aux agricul­teurs et agricul­tri­ces, qui sont liées à la sur­face exploitée et son poten­tiel de pro­duc­tiv­ité. Le sec­ond pili­er porte sur le développe­ment rur­al. Il apporte un sou­tien à certain·ne·s paysan·ne·s désavantagé·e·s du fait de leur sit­u­a­tion géo­graphique, et les accom­pa­gne vers de meilleures pra­tiques envi­ron­nemen­tales. Pour en savoir plus : https://pouruneautrepac.eu/comprendre-la-pac/