Grand Est

En Grand Est, en 2016, plus de 40 % des départs des paysan·nes n’ont pas été rem­placés. (DRAAF, 2016) Le con­stat est alar­mant :  la dis­pari­tion des paysan·nes ne per­me­t­tra de relever les mul­ti­ples défis aux­quels fait face notre mod­èle agri­cole et alimentaire.

La Con­seil région­al de Grand Est a à sa dis­po­si­tion des leviers pour encour­ager l’installation agri­cole, en par­ti­c­uli­er des fonds dédiés de la PAC comme la Dota­tion Jeune Agricul­teur (DJA). Toute­fois, à peine 30% des paysan·nes de moins de 40 ans ont béné­fi­cié de cette aide lors de leur instal­la­tion, bien moins que la moyenne nationale.

Une forte volon­té poli­tique des Régions pour accom­pa­g­n­er tous les pro­jets d’installation et repenser les dis­posi­tifs d’aide à l’installation comme la DJA est donc essentielle.

La région Grand Est, comme un ensem­ble d’autres régions français­es, voit sa pop­u­la­tion agri­cole évoluer vers une diver­sité de pro­fils, de par­cours, d’envies ce qui se reflète par­tielle­ment dans les chiffres de 2017 sur les nou­veaux·elles instal­lé·es :

• 27% de femmes chez les moins de 40 ans. Les recense­ments agri­coles des dernières années mon­trent d’ailleurs que les paysannes sont plus sou­vent impliquées dans les cir­cuits courts, l’agriculture biologique, et pra­tiquent plus volon­tiers des activ­ités de diver­si­fi­ca­tion agri­cole (loisirs à la ferme ou héberge­ments touris­tiques). (Agreste, 2012)

Des poli­tiques ambitieuses sont néces­saires pour accom­pa­g­n­er ces nou­veaux pro­fils vers les tran­si­tions agroé­cologique et alimentaire.

Les can­di­dat·es aux élec­tions régionales au Con­seil région­al de Grand Est doivent faire de l’installation la clé de la tran­si­tion agroé­cologique et alimentaire !