QUAND ? Lundi 12 octobre à 18h30
OÙ ? Lycée agricole du Valentin, Bourg-les-Valence
POURQUOI ? Le débat public « ImPACtons ! » représente l’occasion de faire entendre la voix des citoyen·ne·s sur le modèle agricole et alimentaire que nous voulons pour demain. La Commission Nationale du Débat Public (CNDP), qui organise ces débats, remettra au Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation un compte rendu détaillé de toutes les contributions et la cartographie des positions et des arguments de tous les participant·e·s. Ces éléments serviront à la rédaction du Plan Stratégique National (PSN), qui correspond à la version nationale de la Politique Agricole Commune (PAC) post 2020.
COMMENT ? Les consignes sanitaires imposant une jauge maximale de 60 personnes, celles et ceux qui souhaitent y participer doivent impérativement s’inscrire, par mail : impactons@debat-cndp.fr ou par téléphone : 01 44 49 85 94. Le port du masque est obligatoire.
“Se former au métier d’agriculteur : perspectives et enjeux”
C’est le thème qui sera abordé à l’occasion de cette séance de débat public du lundi 12 octobre.
Lors de l’Assemblée Citoyenne sur l’Agriculture, qui a réuni 125 citoyen·ne·s le week-end du 27 et 27 septembre 2020, les citoyens ont formulé 17 leviers à intégrer dans la prochaine PAC dont celui de la “formation générale et professionnelle, initiale et continue, à l’agroécologie en intégrant la transmission des savoirs.”
Reconsidérer la manière dont la recherche et la formation agricoles sont conduites
- La recherche doit être indépendante des intérêts privés et menée de façon participative avec les différentes parties prenantes. Elle doit s’appuyer sur des indicateurs pluri-thématiques, s’adapter à l’agroécologie et au terrain.
- Une nouvelle ingénierie de l’accompagnement des paysan·ne·s doit se constituer, dans laquelle les paysan·ne·s sont guidé·e·s dans leur recherche d’autonomie.
- La formation (initiale comme continue) des agriculteurs doit faire appel au transfert de connaissance entre pairs : ils ou elles sont alors à la fois acteur·rice·s de leur propre évolution et de celle de leur métier.
Anticiper les risques en finançant la formation
- La PAC devrait contribuer au financement de la formation des agriculteur·rice·s à la définition de leurs coûts de production, ce qui favoriserait la compréhension de leur comptabilité et, plus largement, une meilleure répartition de la valeur au sein de la filière. Quelle que soit la mesure d’incitation à l’anticipation des risques, chaque paysan·ne reste autonome dans ses choix, dans le respect de la conditionnalité.
- Il s’agirait également de réviser les programmes de recherche-innovation de manière à les rendre accessibles aux paysan·ne·s, premièr·e·s acteur·rice·s de l’innovation agricole.