Analyse du contenu de la réforme

Au niveau européen

Le ven­dre­di 25 juin, le Con­seil, le Par­lement et la Com­mis­sion européenne se sont accordés sur la réforme de la PAC 2023–2027 lors d’une ultime négo­ci­a­tion en tri­logues. Il aura fal­lu trois années de négo­ci­a­tions depuis que la Com­mis­sion européenne a mis sur la table sa propo­si­tion lég­isla­tive en juin 2018 ; tout ça pour aboutir à… une non-réforme ! Les ambi­tions sociales et envi­ron­nemen­tales de départ se traduisent au bout du compte par un con­ser­vatisme en décalage com­plet avec l’ampleur des évo­lu­tions de l’agriculture européenne que la PAC devrait accom­pa­g­n­er au cours des prochaines années. La France en par­ti­c­uli­er n’a pas à être fière de sa con­tri­bu­tion au nive­lage par le bas du cadre com­mun. Seule réelle source de sat­is­fac­tion : les pro­grès faits en matière de régu­la­tion des pro­duc­tions agri­coles dans le cadre du règle­ment sur l’Organisation Com­mune des Marchés.

Retrou­vez ici l’intégralité de notre analyse :

Au niveau français

Après de longs mois de négo­ci­a­tions impli­quant de nom­breuses par­ties prenantes, dont Pour une autre PAC, sur le Plan Stratégique Nation­al, le min­istre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denor­mandie a annon­cé le 21 mai 2021 ses arbi­trages sur les grandes ori­en­ta­tions de la réforme de la PAC en France au cours d’un Con­seil Supérieur d’Orientation. Une PAC « de la sta­bil­ité » sans mod­i­fi­ca­tion sig­ni­fica­tive des modal­ités d’allocation des aides par rap­port à la pro­gram­ma­tion précédente.

  • Décou­vrez notre analyse des ces arbi­trages  en un coup d’œil grâce au PAComètre.