La Politique Agricole Commune (PAC), financée par les impôts des citoyens européens, profite aux géants de l’agro-alimentaire comme Bigard, Avril, Savéol, Tereos, Agrial & Co. En subventionnant une agriculture toujours plus industrielle, la PAC engraisse les plus gros et laisse les paysans sur le carreau.
La Politique Agricole Commune (PAC) représente l’ensemble des aides versées à l’agriculture européenne. C’est elle qui structure notre modèle agro-alimentaire. Chaque année, 9 milliards d’euros, financés par les impôts des citoyens européens sont dédiés à l’agriculture française. Mais qui en profite ?
Aujourd’hui, les principaux bénéficiaires de la PAC demeurent les producteurs intégrés dans un modèle de type agro-industriel, face auxquels les plus petits bénéficiaires ont du mal à exister. Grandes parcelles et grands cheptels, capacité à produire en quantité et à exporter, concentration, optimisation et surproduction : le système des aides de la PAC est particulièrement généreux avec les acteurs qui respectent ces principes. Par conséquent, la PAC incite financièrement les fermes à s’agrandir plutôt que d’opérer une transition agroécologique.
Ces inégalités au niveau des fermes se répercutent et s’accentuent en aval de la chaîne de production. Les coopératives ou entreprises agro-alimentaires touchent elles aussi directement ou indirectement une part significative des subventions de la PAC. Le modèle agro-alimentaire actuel est ainsi dominé par l’agro-industrie, où quelques grandes entreprises imposent leur modèle au reste de la filière.
Ce sont les BASTA, BIGARD, AVRIL, SAVEOL, TEREOS, AGRIAL & Co… LES PROFITEURS DE LA PAC !