Sous couvert de stabilité, Julien Denormandie est en fait l’artisan de renoncements irresponsables pour l’emploi agricole, l’environnement et la prise en compte des attentes sociétales.
L’analyse des arbitrages montre que le ministre a délibérément ignoré les attentes citoyennes et paysannes exprimées dans le cadre du débat ImPACtons..
Citoyen·nes et paysan·nes interpellent le Président de la République avant que la déclinaison nationale de la PAC ne soit bouclée.
Il aura fallu trois années de négociation depuis que la Commission européenne a mis sur la table sa proposition législative ; tout ça pour aboutir à… une non-réforme !
Sourd aux revendications et virulent dans ses réponses aux paysans demandant plus de redistribution et de soutien à la transition agroécologique, le ministre confirme un statu quo irresponsable.
Le gouvernement est en train d’acter une réforme de la PAC — politique pesant plus de 9 milliards d’euros par an — qui ne tient pas compte des recommandations scientifiques et des attentes sociales en matière d’environnement et de climat.